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Frederic Desmons 1832 - 1910

Frédéric Desmons was born in October 1832 at Bringon, France to Frederic Sr. Desmons and Françoise Emilie Bernis, and died at age 77 years old on January 4, 1910 in Paris, Paris County, IDF France. Frédéric Desmons was buried at Cimetière Saint Géniès de Malgoirès 3 Route de Mauressargues, in Saint Géniès de Malgoirès, Departement du Gard County, Languedoc-Roussillon. Family, friend, or fan, this family history biography is for you to remember Frederic Desmons.
Frédéric Desmons
October 1832
Bringon, France
January 4, 1910
Paris, Paris County, IDF, France
Male
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Frédéric Desmons' History: 1832 - 1910

Uncover new discoveries and connections today by sharing about people & moments from yesterday.
  • Introduction

    édéric_Desmons Frédéric Desmons et "la liberté absolue de conscience" au GODF 24 JUIN 2015 PAR PHILIPPE FLEUTOT BLOG : LE BLOG DE PHILIPPE FLEUTOT Frédéric Desmons (1832 - 1910) : « La franc-maçonnerie, la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine » Frédéric Desmons est né en 1832 à Brignon, petite commune du département du Gard, entre Nîmes et Alès. Il fait ses études au collège d’Alès, puis à la pension Lavondès à Nîmes. Il suit ensuite les cours de la Faculté de théologie de Genève, fief du protestantisme calviniste, où il se prépare à embrasser le ministère pastoral. Il est reçu docteur en théologie en 1855. De retour en France, Frédéric Desmons devient successivement pasteur de l’Église Réformée de 1856 à 1881, à Ners dans le Gard, puis à Vals-les-Bains en Ardèche, et enfin à Saint Géniès de Malgoirès dans le Gard, à quelques kilomètres à peine de Brignon. Le Franc-maçon Frédéric Desmons est initié le 18 janvier 1863 à la franc-maçonnerie au sein de la loge L'Echo du Grand Orient de France fondée à Nîmes quelques années plus tôt en 1857 par un certain Firmin Fatalot, cadre aux chemins de fer. Il y obtient tout à fait régulièrement les trois degrés symboliques. En 1867, Frédéric Desmons quitte sa loge-mère pour fonder, à Saint-Géniès de Malgoirès, un autre atelier sous le nom distinctif de Le Progrès. Dès 1873, il entre au Conseil de l'Ordre du GODF. Il reste vigilant à tous les vœux des loges concernant la suppression des références à l’existence de Dieu et à l'immortalité de l'âme et s'oppose de nombreuses reprises aux « conservateurs » de l'obédience. Lors du convent de 1877, Frédéric Desmons est nommé rapporteur du vœu n°IX émanant de la loge La Fraternité progressive de Villefranche-sur-Saône visant la révision de l'article 1er de la constitution du Grand Orient de France. À cette occasion, devant les représentants des Loges, Desmons prononce un discours au sujet de la formule de l’article premier de la constitution de 1849, qui va passer à la postérité et emporter l'adhésion enthousiaste d'une majorité de vénérables : « (…) Nous demandons la suppression du second paragraphe de l’article premier de notre Constitution parce qu’il nous paraît contradictoire avec le paragraphe suivant du même article. Nous demandons cette suppression parce que cette formule nous paraît devoir créer bien souvent des embarras à bien des Vénérables et à bien des Loges qui, dans certaines circonstances sont contraints, ou bien d’éluder la loi, ou bien de la violer. Or, la Maçonnerie ne doit-elle pas donner toujours l’exemple de l’observation et du respect de la loi ? Nous demandons la suppression de cette formule parce que, embarrassante pour les Vénérables et les Loges, elle ne l’est pas moins pour bien des profanes qui, animés du sincère désir de faire partie de notre grande et belle institution qu’on leur a dépeinte, à bon droit, comme une Institution large et progressive, se voient tout à coup arrêtés par cette barrière dogmatique que leur conscience ne leur permet pas de franchir. Nous demandons la suppression de cette formule parce qu’elle nous paraît tout à fait inutile et étrangère au but de la Maçonnerie. – Quand une société de savants se réunit pour étudier une question scientifique, se sent-elle obligée de mettre à la base de ses statuts une formule théologique quelconque ? – Non n’est-ce pas ? – Ils étudient la science indépendamment de toute idée dogmatique ou religieuse. – Ne doit-il pas en être de même de la Maçonnerie ? Son champ n’est-il pas assez vaste, son domaine assez étendu, pour qu’il ne lui soit point nécessaire de mettre le pied sur un terrain qui n’est point le sien ? Non. Laissons aux théologiens le soin de discuter les dogmes. Laissons aux Églises autoritaires le soin de formuler leur syllabus. – Mais que la Maçonnerie reste ce qu’elle doit être, c’est-à-dire une institution ouverte à tous les progrès, à toutes les idées morales et élevées, à toutes les aspirations larges et libérales. Qu’elle ne descende jamais dans l’arène brûlante des discussions théologiques qui n’ont jamais amené – croyez-en celui qui vous parle – que des troubles ou des persécutions. – Qu’elle se garde de vouloir être une Église, un Concile, un Synode, car toutes les Églises, tous les Conciles, tous les Synodes ont été violents et persécuteurs – et cela pour avoir toujours pris pour base le dogme – qui, de sa nature est essentiellement inquisiteur et intolérant. Que la Maçonnerie plane donc majestueusement au-dessus de toutes ces questions d’Églises ou de sectes, qu’elle domine de toute sa hauteur toutes leurs discussions, qu’elle reste le vaste abri toujours ouvert à tous les esprits généreux et vaillants, à tous les chercheurs consciencieux et désintéressés de la vérité, à toutes les victimes enfin du despotisme et de l’intolérance. Telle est, mes Frères, la conclusion à laquelle est arrivée votre Commission, et, si quand il s’est agi de la question d’opportunité, nous avons été 8 contre 1, j’ai la joie de vous dire que, pour toutes les raisons que je viens de vous rappeler, nous avons été unanimes à adopter la résolution suivante que nous avons la faveur de vous proposer : 1° L’Assemblée, considérant que la Franc-Maçonnerie n’est pas une religion ; qu’elle n’a point par conséquent à affirmer dans sa Constitution des doctrines ou des dogmes. « Adopte le vœu n° IX ». 2° L’Assemblée décide que le second paragraphe de l’article 1er de la Constitution aura la teneur suivante : « La Franc-Maçonnerie a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine ». 3° L’Assemblée supprime, comme formant double emploi avec le second paragraphe modifié, le paragraphe 3 ainsi conçu : « La Franc-Maçonnerie regarde la liberté de conscience comme un droit propre à chaque homme et n’exclut personne pour ses croyances ». 4° L’Assemblée décide enfin que l’art. 1er de la Constitution aura désormais la teneur suivante : « La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale universelle, des sciences et des arts et l’exercice de la bienfaisance. Elle a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. Elle a pour devise : Liberté. Égalité. Fraternité ». Si ces propositions sont adoptées par l’Assemblée, votre Commission vous propose d’inviter le Conseil de l’Ordre à étudier la question relative à la révision des rituels actuellement en usage (…) ». En 1877, le Grand Orient de France rejoint donc les Grands Orients de Belgique et d'Italie, la Grande Loge de Buenos-Aires et la Grande Loge de Hongrie qui avaient adopté la même résolution quelques années auparavant. Depuis, le Grand Orient de France fait l'objet d'une mesure d'ostracisme de la part de la maçonnerie anglo-saxonne. Devenu un personnage de premier plan, Frédéric Desmons est élu président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France à cinq reprises : de 1889 à 1891, de 1896 à 1898, de 1900 à 1902, de 1905 à 1907, et en 1909... jusqu'à son décès en 1910. Biographie Les extraits de l’intervention de Frédéric Desmons au Convent de 1877 sont tirés de la biographie de Daniel Ligou : « Frédéric Desmons et la Franc-Maçonnerie sous la IIIe République » , ouvrage réédité en 2012 par Théolib, collection Sources Laïques, 310 pages, 28€ + frais de port. commande directe à Pierre-Yves Ruff, Écrivain-Editeur : Théolib • Maison d’édition associative - La Saulnerie de Bas – 50750 Saint-Martin de Bonfossé – [contact link] – 02 33 55 07 10 • 06 89 96 79 87 - www.theolib.com
  • 10/dd
    1832

    Birthday

    October 1832
    Birthdate
    Bringon, France
    Birthplace
  • Early Life & Education

    He studied in Nîmes and then went on to study theology in Geneva, the stronghold of Calvinism
  • Professional Career

  • Personal Life & Family

    Frédéric Desmons (1832 in Brignon, Gard – 1910) convinced the leaderships of the GRAND ORIENT DE FRANCE to strike from the organization's constitution, the oppressive, insipid, cruel, and unenlightened requirement, that prospective applicants for membership to the lodges of the Grand Orient de France, should be forced to swear belief or fealty to any supernatural entities whatsover.
  • 01/4
    1910

    Death

    January 4, 1910
    Death date
    Unknown
    Cause of death
    Paris, Paris County, IDF France
    Death location
  • Gravesite & Burial

    mm/dd/yyyy
    Funeral date
    Cimetière Saint Géniès de Malgoirès 3 Route de Mauressargues, in Saint Géniès de Malgoirès, Departement du Gard County, Languedoc-Roussillon France
    Burial location
  • Obituary

    Youth Frédéric Desmons was born in 1832 in Brignon , a small town in the Gard department, between Nîmes and Alès . He studied at Alès College and then at the Lavondès Pension in Nîmes. He then attended the Protestant Faculty of Protestant Theology in Geneva , a stronghold of Calvinist Protestantism , where he prepared to embrace pastoral ministry. He received a doctorate in theology in 1855 1 . Back in France, Frédéric Desmons successively became pastor of the Reformed Church from 1856 to 1881, in Ners in Gard , then in Vals-les-Bains in Ardèche , and finally in Saint Géniès de Malgoirès in the Gard, a few kilometers hardly of Brignon 1 . Frédéric Desmons was initiated March 8, 1861 in Freemasonry in the box The Echo of the Grand Orient . In 1867 , he left his lodge mother to found, in Saint-Geniès-de-Malgoires , another workshop, under the distinctive name of Le Progrès which he became venerable in 1870 1 . FREEMASON From 1873 , he joined the council of the Grand Orient of France (GODF). He remains vigilant to all the wishes of the lodges concerning the suppression of references to the existence of God and the immortality of the soul and opposes, on many occasions, the "conservatives" of the obedience. During the convent of 1877 , Frédéric Desmons was appointed rapporteur of the vow n ° IX emanating from the box The Progressive Brotherhood of Villefranche-sur-Saone , aiming at the revision of the article 1 of the constitution of the Grand Orient of France. On this occasion, before the representatives of the lodges, he made a speech about the formula of the first article of the constitution of 1849, which will pass to the posterity and carry away the enthusiastic adhesion of a majority of delegate of the convent : ----------------------------------------------------------------------------------------- "(...) We ask the suppression of this formula because, embarrassing for the venerable ones and the lodges, it is not less for many laymen who, animated with the sincere desire to be part of our great and beautiful Institution that they have rightly been portrayed as a broad and progressive institution, are suddenly arrested by this dogmatic barrier which their conscience does not allow them to cross. We demand the suppression of this formula because it seems to us quite useless and foreign to the goal of Masonry. [...] No. Let theologians discuss dogmas. Let the authoritarian churches take care to formulate their syllabus. - But that Masonry remains what it should be, that is to say, an institution open to all progress, to all moral and elevated ideas, to all broad and liberal aspirations (...) 2] » ------------------------------------------------------------------------------------------------ This proposition along with his speech ends in the end of the obligation of belief in the existence of God for the members of the GODF. Historians agree that Desmons never supported the idea of ​​a mandatory atheism in liberal masonry, having himself remained deeply deistic 1 . Having become a prominent figure, Frédéric Desmons was elected chairman of the GODF Order on five occasions: from 1889 to 1891, from 1896 to 1898, from 1900 to 1902, from 1905 to 1907, and in 1909 until his death in 1910. In 2017, a box of the Grand Orient of France bears the name of "Frédéric Desmons Laïcité" Political career Marked by his encounters with exiles during his stay in Switzerland and by his "Protestant culture" , Frédéric Desmons began a political career under the colors of the Republicans from 1877, when he was elected general councilor of the canton of Vézénobres ( Gard ) , after the death of Étienne Ducamp . However, this campaign, which opposes two Republican lists, is very hard. Desmons is under attack from conservatives as well as from his own political camp on the apparent contradiction between his pastoral office and state secularization projects. Aware of the long-term problem, he chose to resign, regretfully, from his pastoral ministry in 1881. He makes his decision public, in his profession of faith of candidate for the deputation, which testifies just as much of the roughness of the political fight at that time, including within the same camp Republican, as of the attachment of Desmons to its function minister of religion. It also helps to understand that his political commitment predates the fall of the Second Empire . From 1881 to 1894, Frederic Desmons is a member of the Gard. From 1894 to 1909, he was Senator Radical of Gard. Desmons enters the republican fight with passion and determination alongside Léon Bourgeois and Emile Combes , notably for the defense of the secularism of institutions and the separation of Church and State, the laws on associations. He is vice-president of the Senate from 1902 to 1905. In this capacity of vice-president, he represents France, in the company of Ferdinand de Lesseps at the inauguration of the Statue of Liberty in New York in 1886. The Masons and the Grand Orient of France actively participated in the financing of this statue representing freedom and the republican ideal. Opposed to the accumulation of the mandates, he was never mayor of Brignon. Desmons Award - The Brignon Roller Every year, on December 9th, the anniversary of the 1905 law on the separation of churches and the state , the Maison Frédéric Desmons association (AMFD), in partnership with the Ligue de l'enseignement , honors a personality who worked for freedom of conscience and secularism 3 . The prize given to this personality, entitled "The Pebble of Brignon" , is the work and the creation of the sculptor Henri Aram Hairabedian 4 . For its 2015 edition, this prize has been awarded to the general rapporteur of the Observatory of Laïcité , the Gardois Nicolas Cadène édéric_Desmons
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Frederic Desmons
Frederic Desmons
édéric-desmons

Frédéric Desmons
BIRTH
14 Oct 1832
Brignon, Departement du Gard, Languedoc-Roussillon, France
DEATH
4 Apr 1910 (aged 77)
City of Paris, Île-de-France, France
BURIAL
Saint Géniès de Malgoirès
Saint-Genies-de-Malgoires, Departement du Gard, Languedoc-Roussillon, France
MEMORIAL ID
185196532

Frédéric Desmons (1832 in Brignon, Gard – 1910) convinced the leaderships of the GRAND ORIENT DE FRANCE to strike from the organization's constitution, the oppressive, insipid, cruel, and unenlightened requirement, that prospective applicants for membership to the lodges of the Grand Orient de France, should be forced to swear belief or fealty to any supernatural entities whatsover.

Frédéric Desmons championed the extinction of the idea of a Grand Architecte de l'Univers (Great Architect of the Universe), from the Grand Orient de France (GODF), the largest of several Masonic organizations in France and the oldest in Continental Europe.
--------------------------------------------------------------

FUNCTIONS-Fonctions
Député français-Sénateur de la Troisième République, Grand maître du Grand Orient de France
Deputy of France, Senator of France, Director of the Grand Orient of France.

POLITICS-Parti politique
Republican Party of France, Radical and Radical Socialist
Parti républicain, radical et radical-socialiste
*************************************
édéric_Desmons

Grand Orient de France GODF, GO, G∴O∴D∴F∴



éputé_français
énat_(Troisième_République)

-----------------------------------------
Les célébrités de Saint-Geniès:

Frédéric DESMONS, pasteur à St-Geniès entre 1857 et 1881. Militant laïque et radical, il sera député puis sénateur. Il sera surtout Président du Grand Orient de France de 1889 à sa mort en 1910.





Date & Place: Not specified or unknown.
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Frederic Desmons
Frederic Desmons
édéric_Desmons

Frédéric Desmons, né le 14 octobre 1832, à Brignon, et mort le 4 janvier 1910, à Paris, est un pasteur docteur en théologie protestant, franc-maçon plusieurs fois grand maître du Grand Orient de France, et homme politique français, conseiller général en 1877 et député, sénateur du Gard en 1894. Il milite durant toute sa vie pour la liberté absolue de conscience.

Frédéric Desmons est né en 1832 à Brignon, petite commune du département du Gard, entre Nîmes et Alès. Il fait ses études au collège d’Alès, puis à la pension Lavondès à Nîmes. Il suit ensuite les cours de la Faculté autonome de théologie protestante de Genève, fief du protestantisme calviniste, où il se prépare à embrasser le ministère pastoral. Il est reçu docteur en théologie en 18551.

De retour en France, Frédéric Desmons devient successivement pasteur de l’Église Réformée de 1856 à 1881, à Ners dans le Gard, puis à Vals-les-Bains en Ardèche, et enfin à Saint Géniès de Malgoirès dans le Gard, à quelques kilomètres à peine de Brignon1.

Frédéric Desmons est initié le 8 mars 1861 en franc-maçonnerie au sein de la loge L'Echo du Grand Orient. En 1867, il quitte sa loge-mère pour fonder, à Saint-Geniès-de-Malgoirès, un autre atelier, sous le nom distinctif de Le Progrès dont il devient le vénérable en 18701.

Dès 1873, il entre au conseil de l'ordre du Grand Orient de France (GODF). Il reste vigilant à tous les vœux des loges concernant la suppression des références à l'existence de Dieu et à l'immortalité de l'âme et s'oppose, à de nombreuses reprises, aux « conservateurs » de l'obédience. Lors du convent de 1877, Frédéric Desmons est nommé rapporteur du vœu n°IX émanant de la loge La Fraternité progressive de Villefranche-sur-Saône, visant la révision de l'article 1er de la constitution du Grand Orient de France. À cette occasion, devant les représentants des loges, il prononce un discours au sujet de la formule de l'article premier de la constitution de 1849, qui va passer à la postérité et emporter l'adhésion enthousiaste d'une majorité de délégués du convent1,2 :

« (...) Nous demandons la suppression de cette formule parce que, embarrassante pour les vénérables et les loges, elle ne l'est pas moins pour bien des profanes qui, animés du sincère désir de faire partie de notre grande et belle Institution qu'on leur a dépeinte, à bon droit, comme une Institution large et progressive, se voient tout à coup arrêtés par cette barrière dogmatique que leur conscience ne leur permet pas de franchir.

Nous demandons la suppression de cette formule parce qu'elle nous paraît tout à fait inutile et étrangère au but de la Maçonnerie. [...]

Non. Laissons aux théologiens le soin de discuter des dogmes. Laissons aux Églises autoritaires le soin de formuler leur syllabus. - Mais que la Maçonnerie reste ce qu'elle doit être, c'est-à-dire une institution ouverte à tous les progrès, à toutes les idées morales et élevées, à toutes les aspirations larges et libérales (...) »

Cette proposition assortie de son discours aboutissent à la fin de l'obligation de croyance en l'existence de Dieu pour les membres du GODF. Les historiens s'accordent sur le fait que Desmons n'a jamais soutenu l'idée d'un athéisme obligatoire au sein de la maçonnerie libérale, étant lui-même resté profondément déiste1. Devenu un personnage de premier plan, Frédéric Desmons est élu président du conseil de l'ordre du GODF à cinq reprises : de 1889 à 1891, de 1896 à 1898, de 1900 à 1902, de 1905 à 1907, et en 1909 jusqu'à sa mort en 19101 en son domicile, 9 rue du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris3.

En 2017, une loge du Grand Orient de France porte le nom de « Frédéric Desmons Laïcité »2.

Carrière politique
Marqué par ses rencontres avec des exilés durant son séjour en Suisse et par sa « culture protestante », Frédéric Desmons commence une carrière politique sous les couleurs républicaines à partir de 1877, date à laquelle il est élu conseiller général du canton de Vézénobres (Gard), après le décès d'Étienne Ducamp. Cependant, cette campagne, qui oppose deux listes républicaines, est très dure. Desmons fait l'objet d'attaques venant aussi bien des conservateurs que de son propre camp politique sur l'apparente contradiction entre sa charge de pasteur et les projets de laïcisation de l'État. Conscient du problème que cela posait à long terme, il choisit de démissionner de son ministère pastoral en 18811.

Il rend sa décision publique, dans sa profession de foi de candidat à la députation, qui témoigne tout autant de la rudesse du combat politique à cette époque, y compris au sein même du camp républicain, que de l'attachement de Desmons à sa fonction de ministre du culte. Elle permet aussi de comprendre que son engagement politique est antérieur à la chute du Second Empire.[réf. souhaitée]

De 1881 à 1894, Frédéric Desmons est député du Gard1.

De 1894 à 1909, il est sénateur radical du Gard. Desmons entre dans le combat républicain avec passion et détermination aux côtés de Léon Bourgeois et d'Émile Combes, notamment pour la défense de la laïcité des institutions et la séparation des Églises et de l'État, les lois sur les associations. Il est vice-président du Sénat de 1902 à 1905. En cette qualité de vice-président, il représente la France, en compagnie de Ferdinand de Lesseps à l'inauguration de la Statue de la Liberté à New York en 1886. Les francs-maçons et le Grand Orient de France ont activement participé au financement de cette statue représentant la liberté et l'idéal républicain. Opposé au cumul des mandats, il ne fut jamais maire de Brignon2.

Dans L'Autre France (1906), une fable parue dans la revue L'Université catholique et ayant pour cadre la Gardonnenque, Clodomir Delfour a pastiché Desmons sous les traits de « Guillaume Satanet »4.

Prix Desmons
Chaque année, le 9 décembre, journée anniversaire de la loi de 1905 portant sur la séparation des Eglises et de l'Etat, l'association Maison Frédéric Desmons (AMFD), en partenariat avec la Ligue de l'enseignement, honore une personnalité qui a œuvré pour la liberté de conscience et la laïcité5. Le prix remis à cette personnalité, intitulé « le Galet de Brignon », est l’œuvre et la création du sculpteur Henri Aram Hairabedian6.

Frédéric Desmons est enterré au cimetière de Saint-Geniès-de-Malgoirès7, ville où un établissement public d'enseignement porte son nom.
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